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9 mars 2016

Jurassic Park (1993)

 

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Catégorie : Cinéma

Genre : Aventure, Science Fiction, Thriller

Année : 1993

Public : Tous Publics

Durée : 2H07

Nation : USA

Réalisateur : Steven Spielberg

Acteurs : Sam Neill, Laura Dern, Jeff Goldblum, Richard Attenborough, Bob Peck, Samuel L.Jackson  

Synopsis : John Hammond, un milliardaire a conçu un parc d’un nouveau genre sur une île lointaine du Costa Rica. Il invite divers scientifiques, paléontologues, mathématiciens et avocats afin qu’ils donnent leur aval sur son nouveau projet. Il les amène alors sur Isla Nublar, où le petit groupe découvre « Jurassic Park », un parc d’attraction zoologique implanté dans la jungle primitive et où des scientifiques ont réussi, grâce à des manipulations génétiques, à recréer des dinosaures. Mais lorsqu’un espion sabote tout le système du parc, l’équipe perd le contrôle et l’humain se retrouve en bas de la chaîne alimentaire.

 

Analyse critique :

(Attention SPOILERS)

Nous arrivons enfin à ce qui est devenu le film le plus culte de dinosaures de l’histoire : Jurassic Park réalisé en 1993 par Steven Spielberg. Jurassic Park s’est hissé au rang des plus grands succès de l’histoire et reste encore un film mythique. Je ne suis pas forcément un grand fan de Steven Spielberg, mais il faut reconnaître qu’il a réalisé là un vrai coup de maître. Mais comment y ‘est t’il parvenu ?

En réalité, Steven Spielberg rêvait depuis toujours de faire un film mettant en scènes des dinosaures. Cependant, il avait bien vite renoncé à cette idée car les dinosaures semblaient être passés de mode au cinéma et puis surtout, il ne voyait pas de manière crédible de les introduire dans le monde moderne. C’est là qu’un certain Michael Crichton allait justement arriver en sauveur.

 

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Au début des années 90, Spielberg n’était pas flambard, en effet ses deux derniers films Always et Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet avaient été des échecs. Alors que Spielberg travaillait sur un scénario avec Michael Crichton, il questionna ce dernier sur son travail littéraire du moment. Crichton lui répondit qu’il travaillait sur une histoire d’ADN et de dinosaures. A cette allusion le réalisateur américain réagit et le bassina pour connaître l’histoire. Il tenait là son prochain film.

Le livre de Crichton n’était en effet autre que Jurassic Park (chroniqué sur ce blog) qui racontait l’histoire d’un parc d’attraction où des scientifiques avaient recréée des dinosaures grâce aux progrès de la génétique. Comme nous l’avons évoqué sur la critique du livre, cette idée était nouvelle et tranchait avec les précédentes histoires de dinosaures. Mais surtout, elle était parfaitement crédible pour le grand public. A ce sujet, Spielberg déclara lui-même « C’était suffisamment crédible du point de vue scientifique pour se dire : voilà un des mélanges de science et d’imagination les plus géniaux que quelqu’un ait jamais trouvé ! Et ce quelqu’un était Michael Crichton ».

 

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Spielberg décide alors de se lancer dans le projet et convainc facilement Universal d’acheter les droits du livre. Il fait appel à David Koepp qui, en collaboration avec Crichton lui-même, va rédiger le scénario qui devra servir de base au film. Evidemment beaucoup de passages du roman passent à la trappe, notamment pour des questions de durée et aussi dans le but de ne pas dévoiler les dinos trop vite (un peu comme on retardait l’apparition du requin dans Les Dents de la Mer). Ainsi la fameuse scène de la volière sera supprimée, sans doute pour des raisons d’effets spéciaux trop difficiles pour l’époque. De même, que l’épisode des procompsognatus, parvenant au continent et attaquant des enfants et des nourrissons, sera sucré. Ici il s’agit plus de raisons de public. En effet le premier public visé par Spielberg était les enfants, le réalisateur jugea donc cette histoire de dinos dévoreurs d’enfants trop effrayante pour le jeune public. De plus, il allait réaliser un blockbuster qui ne devait donc par conséquent pas être handicapé par des restrictions trop lourdes.

L’histoire est alors édulcorée, de même aux niveaux des personnages. Ainsi John Hammond, le capitaliste sans scrupules, sera transformé en un gentil papi milliardaire dont le but premier est de faire plaisir au monde entier ! Certains personnages fusionnent même en un seul (comme celui de l’avocat) pour raccourcir là encore l’histoire.      

 

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Spielberg tient donc son scénar, il entame alors la pré-production. Il comprend rapidement que son film va reposer à 95 % sur les dinosaures et donc sur les effets spéciaux qui vont permettre de les mettre en scène. Spielberg a toujours été un grand admirateur de Ray Harryhausen, qui est notamment l’une des raisons qui lui a donné envie de faire Jurassic Park. Harryhausen a en effet par le passé animé beaucoup de créatures du mésozoïque au cinéma, comme nous avons d’ailleurs eu l’occasion de le voir au cours de ce cycle. Ce dernier usait notamment de la technique en stop motion (image par image). Mais là, Steven comprend qu’il va falloir perfectionner la technique.

Il ne veut pas créer des monstres de cinéma mais donner au public une idée concrète de ce qu’était un dinosaure en le présentant de manière totalement réaliste. Il est d’ailleurs enthousiasmé par certains documentaires de l’époque. Il rassemble alors une équipe de spécialistes. Le premier sera le grand Stan Winston concepteur de la Reine xénomorphe d’Aliens le Retour, du Predator et du Terminator des films éponymes. Il collaborera avec l’un des plus grands paléontologues qui soit, Jack Horner. Ce dernier faisait à l’époque parti des paléontologues qui affirmaient que les dinosaures avaient plus en commun avec les oiseaux qu’avec les reptiles, ce qui transparaît dans le film. C’est d’ailleurs Horner qui insista pour rapprocher au plus possible les dinos des oiseaux. Winston chercha donc à concevoir des créatures pas forcément monstrueuses mais qui paraissent 100 % réelles aux yeux du spectateur. Il conçut alors des statues en argile grandeur nature des dinosaures du film et le résultat fut époustouflant. Par la suite, une seconde équipe réalisa des squelettes robotiques adaptés aux morphologies des reproductions réalisées par la première équipe. Cela fait, les statues servirent ensuite de moule pour concevoir la peau qui allait être fixée sur les squelettes robotiques. On obtenait alors des robots dinosaures parfaits.    

 

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Phil Tipett se chargea ensuite de concevoir des maquettes miniatures des œuvres de Winston pour ensuite les animer par ordinateur. Spielberg avait cependant réalisé que les techniques d’animation souffraient de saccades, il voulut la perfectionner avec Tipett. Ils poussèrent le niveau d’exigence très loin pour avoir des mouvements rythmés et perfectionnés et dés les premiers tests, ils obtinrent des résultats excellents mais pas parfaits. Spielberg explique : « je continuais à voir les saccades, le mouvement était très exact, très rythmé mais il restait encore quelque chose d’artificiel ». C’est alors que Spielberg se souvint des films de James Cameron et notamment le filet d’eau pénétrant le vaisseau dans Abyss et le T-1000 de Terminator 2. Ces effets étaient en fait en CGI, soit en image de synthèse numériques. Spielberg fit appel à Dennis Muren spécialiste en CGI qui avait travaillé sur Star Wars et Indiana Jones. Muren proposa à Spielberg de faire un test en CGI. C’était très risqué car personne ne savait si ça allait marcher. Ils composèrent alors sur ordinateur un troupeau de squelette de Galliminus (pour mieux voir les articulations) et l’animèrent en CGI. Le résultat était tout simplement époustouflant. Les mouvements étaient fluides, parfaitement lisses et incroyablement naturels.

Spielberg voulut en utiliser et conclut même rapidement que son film serait 100 % en CGI. Eh oui, il n’y a pas d’animation dans Jurassic Park !

Pour les mouvements des galliminus, l’équipe s’est donc inspirée de ceux d’une autruche en pleine course. Concernant le Brachiosaure, ce fut les mouvements d’une girafe qui servirent de base. Le plus difficile fut le T-Rex, car il n’existait dans la vie réelle aucun équivalent d’un géant de 12 mètres de long, de 6 mètres de haut et de plusieurs tonnes courant à 50km/h. L’équipe en tâtonnant finit par trouver des mouvements qui paraissaient crédibles aux paléontologues eux-mêmes.

 

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Les CGI en poche, le tournage pouvait commencer. Le site retenu fut l’île de Kauai à Hawaii, qui présentait un cadre parfait. Des décors furent alors construits sur place. Le décor est un élément crucial du film car il fait toute l’originalité de Jurassic Park. Un parc d’attraction gigantesque ultramoderne planté dans la jungle primitive. Ce décor est non seulement très ludique mais permet aussi de trancher avec le décor habituel des films de dinos.

Il s’agissait donc pour Spielberg de réaliser de bonnes scènes dans lesquelles on pourrait par la suite introduire des dinosaures. Normalement, il faut user de caméras spéciales pour introduire des CGI, mais Spielberg avait besoin d’un autre matériel pour obtenir de belles images sur place, il n’utilisa donc pas de caméra spéciale.

Les robots conçus par l’équipe de Winston furent alors mis à contribution. Le premier utilisé fut le tricératops malade qui devait servir de test. Cela se passa très bien mais la suite fut plus compliquée. Pour la fameuse scène avec le Tyrannosaure-Rex notamment. En effet, une pluie artificielle était produite sur le plateau ce qui n’était pas à la convenance du robot plein de circuits électriques. De plus, l’eau infiltrée dans la peau alourdissait l’engin qui n’était plus dirigeable. Il fallut donc le sécher régulièrement.

 

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A propos, concernant cette scène (sur laquelle seront rajoutés les CGI), il est drôle de savoir que l’effet le plus difficile fut, de l’aveu de Michael Lantieri, le verre tremblant et reproduisant par ondulations les ondes de choc provoquées par les pas du T-Rex. En réalité, il cherchait à obtenir des ondulations parfaitement circulaires et n’en trouvait pas le moyen, c’est en posant le verre sur une guitare dont il gratta les cordes, que Lantieri eut la révélation. Il installa donc une grande corde à guitare sous la voiture et l’effet fut produit sur le verre.

Concernant une autre scène culte, celle de l’attaque du dilophosaure, l’équipe utilisa des têtes interchangeables pour leur dino. Alors que Crichton avait eu la super idée de lui faire cracher du venin, l’équipe eut une autre super idée : celle de lui ajouter les collerettes du lézard australien.  

On notera également que les vélociraptors du film sont en réalité des deinonychus au vu de leur taille premièrement. Certes, on a par la suite découvert des squelettes de raptors de taille avoisinante. Cela dit, la morphologie est indéniablement celle d’un deinonychus qui fait un prédateur plus imposant que le vélociraptor. Mais, ce dernier a un nom plus accrocheur, plus facile à prononcer, et surtout plus vendeur ! 

 

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Pour en revenir aux dinos eux-mêmes, il fallait également concevoir leur cri. Pour cela Spielberg envoya une équipe colleter dans la vie réelle des tas de sons et de cris d’animaux différents et ceux retenus sont parfois surprenants. Ainsi le cri du terrifiant vélociraptor est un mélange entre ceux d’un dauphin et d’un morse. Celui du T Rex est un mélange de sons d’éléphants, d’alligators, de pingouins, de tigres et de chiens ainsi que le son du souffle d’une baleine. D’ailleurs le champ des brachiosaures est composé lui aussi à base de chants de baleines et de cris de singes. Quant au dilophosaure il s’agit d’un mix d’aigrette, de cygne et de serpent à sonnette.    

Une des difficultés du tournage fut également de diriger les acteurs face à des dinosaures inexistants devant leurs yeux. D’ailleurs en parlant d’acteurs, on peut évoquer le casting du film.

Spielberg voulait des interprètes naturels auxquels le public puisse s’attacher et ne voulait donc pas de grandes stars. Même si au final, ces acteurs là n’étaient clairement pas des inconnus.

 

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On retiendra notamment Sam Neil dans le rôle du paléontologue aventurier Allan Grant. Il y’a chez lui un côté qui rappelle évidemment Indiana Jones, notamment le chapeau. C’est le héros du film. Un homme ne pouvant pas blairer les enfants et qui va finir par s’y attacher tout au long de l’aventure. Neil joue très bien son rôle et apporte beaucoup au film.

On a ensuite Laura Dern qui joue la paléo-botaniste Ellie Sattler. Elle aussi joue à merveille son rôle en étant tout à fait naturelle.

On retiendra également Jeff Goldblum dans le rôle du mathématicien philosophe déjanté adepte de la théorie du chaos. Son personnage apporte une petite touche d’humour tout en étant à la fois prophétique sur l’avenir du parc. Là encore Goldblum tient très bien le rôle.    

 

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Mais le plus beau reste sans doute le grand Richard Attenbourough, lui-même réalisateur, dans le rôle du dirigeant du parc John Hammond. L’acteur signe lui aussi une très bonne prestation et est très charismatique.    

A noter également la présence de Samuel L. Jackson dans le rôle de Ray Arnold.

On saluera aussi les performances d’Ariana Richards et de Joseph Mazzello dans les rôles respectifs des enfants Lex et Tim.

Le film contient également quelques répliques cultes comme :

« J’ai dépensé sans compter »

« Bienvenue à Jurassic Park »

« Dieu crée les dinosaures, Dieu détruit les dinosaures, Dieu crée l’homme, l’homme détruit Dieu, l’homme crée les dinosaures ».

« Tous les grands parc d’attractions ont des retards ! Quand ils ont ouverts Disneyland en 1956, rien ne marchait ! Rien !

-Oui, oui, mais John, quand les pirates des Caraïbes se détraquent, les pirates ne dévorent pas les touristes »

La mise en scène reste quant à elle très efficace et superbe.

 

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Le pari fut donc réussi et ce malgré les exigences de plus en plus croissantes de Spielberg.

Le plus difficile restait cependant à faire : mêler CGI et scènes tournées. Trois salles remplies complètement d’ordinateurs dernier cri et très puissants travailleront sans cesse pour modeler le tout. Il fallait gérer les moindres détails : les ombres, les reflets, les éclaboussures, la lumière…. La réalisation de Jurassic Park a prit trois ans. Le résultat dépassa cependant les attentes de Spielberg.

Jurassic Park est très réussi. Il y’a des scènes qu’on retiendra évidemment : la découverte des premiers dinosaures dans le parc, le programme de la visite. La scène du T-Rex que j’ai évoquée et qui convainc Spielberg que le T-Rex était la grande star du film, c’est pourquoi le réalisateur, pensant que le public en demanderait davantage, alla jusqu’à modifier la fin pour faire apparaître le T-Rex une ultime fois dans un combat épique avec deux raptors.

 

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On n’oubliera également pas le moment avec le dilophosaure, la voiture poursuivie par le T-Rex et surtout la séquence terrifiante où les raptors traquent les enfants dans les cuisines.

Des scènes très réussies qui restent indéniablement dans les mémoires.

Un point excellent du film que nous n’avons pas encore cité : la musique. Comme d’habitude, Spielberg a fait appel au grandissime John Williams qui une fois de plus n’a pas déçu en composant une BO fabuleuse et très riche dont on ne se lasse pas et qui est devenue culte très rapidement.

 

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Jurassic Park réussit donc sur tous les points. A la base Spielberg avait déclaré vouloir « réaliser une excellente suite des Dents de la Mer sur la terre ferme ». Il est vrai que les deux films partagent quelques similitudes. Mais Jurassic Park va plus loin dans le grand spectacle en mélangeant habilement aventure, thriller, épouvante et science fiction.

Le réalisateur l’avait dit, il a avant tout voulu réaliser un divertissement s’adressant à un large public et où les gens pourraient voir des dinosaures qui paraissent réels. Son pari est réussi, mais Jurassic Park, se double également d’un petit débat philosophique concernant l’humain qui finit par se prendre pour Dieu et pour un être au dessus des lois divines ou naturelles. Il s’agit également de prévenir des dérives de la génétique. Certes, le débat est beaucoup moins exploité que dans le livre. Il aurait été intéressant de voir James Cameron ou Ridley Scott réaliser ce film, voir même Stanley Kubrick (même si cela ne l’aurait sans doute pas intéressé). Mais Spielberg a assumé son parti pris et une fois encore Jurassic Park est avant tout un divertissement et je doute que qui que ce soit ait pu mieux donner vie aux dinosaures que Spielberg (dont je ne suis, une fois encore, pas un super fan).

 

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Pour certains cependant, le film a également tué la méthode artisanale des effets spéciaux. En effet avec l’emploi à 100 % du CGI, on est passé à la grande distribution. Pourtant, ceux de Jurassic Park nous rappelle qu’on peut en tirer le meilleur parti et j’ai envie de citer cette phrase de Richard Schickel en parlant du film : « les journalistes sentirent à juste titre qu’il représentait une véritable révolution dans la façon dont les films seraient désormais tournés. Vingt ans plus tard, on peut avoir des doutes sur le résultat de cette évolution. Certes, les effets spéciaux sont plus omniprésents que jamais, mais ils sont aussi dans l’ensemble douloureusement prévisibles et pas nécessairement meilleurs. On se prend alors à regretter l’habilité et la sobriété de Jurassic Park, le film qui en l’an 1993 lança le phénomène de ce nouveau style d’effets spéciaux ». Cette phrase est tellement juste.

A sa sortie en salles Jurassic Park sera un raz de marée, un véritable tsunami même. 200 millions de dollars de recettes au box office américain dans les deux premiers mois d’exploitation. Spielberg est le cinéaste des records. Il avait déjà fait celui du chiffre d’affaire le plus élevé avec Les Dents de la Mer en 1975 et ET dans les années 80. Ici, le film franchira la barre des 900 millions de dollars de recettes dans le monde entier. Les chiffres ne mentent pas, Jurassic Park a brassé un très large public qui fut totalement conquis.

 

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Avec les années, Jurassic Park est devenu un film culte et mythologique qui n’a pas vieilli. Malgré les évolutions techniques, jamais on aura retrouvé des dinos aussi réalistes. Pour ses vingt ans, le film ressortira même en 3D au cinéma.

Un film culte, indémodable dont on ne se lasse  pas.

Un vrai coup de maître pour Steven Spieberg.                    

 

     

Note : 18/20

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Commentaires
V
De beaux souvenirs en effet. Quant à la phrase de spielberg, certes, c'est une vision fonctionnelle à court terme. Toutefois, une certaine humilité dans l'exploitation les rendra toujours agréables à voir, le spectaculaire faisant toujours sensation.<br /> <br /> Joli avatar par ailleurs Vince
V
à Vora: Idem pour moi, mes parents ne voulaient pas que je le vois, je l'ai découvert pur mes sept ans à mon anniversaire quand mon grand père m'en avait offert une copie. Visionné trois fois d'affilé dans la même soirée.
V
Hé hé, ma mère m'avait interdit de le voir, j'ai donc sauté sur l'occasion dès que possible vers mes 6 ans chez un ami. Ca fait un peu peur, mais ça va. C'est d'ailleurs assez plaisant de constater que spielberg a beaucoup préparé l'apparition du T rex avec cette chèvre culte qui procure quelques effets sanguinolents (là où le nouveau jurassic world est plus lisse). Très bon article sinon, merci pour les anecdotes sur les effets spéciaux, très intéressantes.
T
Un film définitivement culte, à la fois divertissant, malin, flippant et quelque part magique, on oublie ou on relativise les possibles petits défauts présents.
V
à Oliver: ils seront tous abordés (je pense qu'il y'aura des débats concernant la qualité du dernier). Après, pour répondre à ta première remarque, je pense que Spielberg a surtout voulu livrer un divertissement pour un public large, donc c'était le parti pris du film. Je comprends que ce parti pris puisse un peu gêner mais perso je pense que prendre l'adaptation du livre de Crichton sous cet angle était au final une bonne solution. Le film se démarque du livre.
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