King Dinosaur

Catégorie : Cinéma

Genre : Aventure

Année : 1955

Public : Tous Publics

Durée : 1H01

Nation : USA

Réalisateur : Bert I. Gordon

Acteurs : William Bryant, Wanda Curtis, Douglas Henderson, Patti Gallagher

Synopsis : Une expédition d’explorateurs part en mission sur une planète du système solaire nommée Nova. Cette dernière présente beaucoup de similitudes avec la Terre et pourrait être viable pour l’homme. Sur place, il découvre en effet que Nova est pleine d’oxygène, les conditions climatiques sont favorables et  l’humain peut y survivre. Enfin… c’est une conclusion hâtive. En effet, la planète est remplie de dinosaures affamés et hostiles à nos aventuriers.   

Analyse critique :

(Attention SPOILERS !)

Comme nous avons eu l’occasion de le voir dans les chroniques précédentes, le genre dinosaure est très à la mode dans le cinéma des années 50 et assez prolifique.

Si bien qu’en réalité, ce sous-genre se mêle à d’autres genres classiques du septième art. C’est par exemple le cas de la Science Fiction qui va beaucoup être mis en lien avec les dinos au cinéma.

Nous en avons notamment un bel exemple avec King Dinosaur, film réalisé en 1955 par un certain Bert I. Gordon.

Le principe est donc simple : deux couples décident d’explorer une nouvelle planète qui bien sûr présente les mêmes caractéristiques que la Terre. A ceci près qu’ici, les dinosaures n’ont pas disparu et règnent en maître. Nos aventuriers vont donc se retrouver confrontés à de terribles dangers.

Comme je le disais, le principe est simple et au final, il s’agit de la même recette qu’ont utilisée la grande majorité des films de dinosaures jusqu’à présent. Sauf qu’ici, au lieu d’un plateau perdu au fond de l’Amazonie ou d’une île du Pacifique, on a une planète nommée Nova. Mais sinon le tableau est exactement le même : les protagonistes vont vouloir explorer la planète en question et vont fatalement se retrouver confrontés à de gigantesques dinosaures affamés.

Mais qu’en est-il de nos monstres du mésozoïque ? En réalité, King Dinosaur, comme beaucoup d’autres films, marche sur les traces de Tumak, Fils de la Jungle et reprend ce fameux concept qui vise à prendre des varans, des iguanes et des sauriens, à les déguiser en dinosaures et à les agrandir fortement par des effets d’optiques plutôt spartiates. La recette n’est donc une fois encore pas nouvelle.

On aura d’ailleurs droit au traditionnel combat de dinosaures. Et c’est d’ailleurs dans ces moments-là qu’on réalise que ces films seraient impossibles aujourd’hui, car ils auraient toutes les associations en faveur des animaux au cul. En effet, il faut reconnaître qu’à ce niveau-là ce genre de film était quand même des charcuteries. Nos reptiles furent réellement poussés à se battre devant les caméras et la majorité n’ont pas dû survivre à leurs blessures. King Dinosaur, en ce sens là, ne déroge pas à la règle.

D’ailleurs, à ce propos, certains ont cru voir dans ce film des stocks-shots de Tumak. Peut être y’en a-t-il quelques uns, mais visiblement Gordon a tout de même tourné les scènes de combat lui-même.

King Dinosaur n’apporte donc rien de plus à ces prédécesseurs et se veut être un film d’aventure de plus à thème dinosaure. La science fiction ne sert d’ailleurs que de prétexte ici et le genre est loin d’être exploité.

Mais King Dinosaur a un casting pas mauvais et est plutôt bien réalisé.

C’est donc un film d’aventure qui pourra convaincre les nostalgiques et les amoureux du genre 

Note : 11/20

Comments

[Vince12]

à Vora: D'ailleurs on avait découvert celui-là ensemble ;)

[Voracinéphile]

Tiens tiens, je me souviens d'une édition dvd bien kitsch avec 4 films de dinosaures ^^

[Alice In Oliver]

Faudrait que je le revoie, mais dans mes souvenirs, il reprenait certains stock shots de Tumak, à vérifier cependant

[Vince12]

à Oliver: Justement, je ne pense pas que comme certains l'ont dit il reprenne les stocks shots, je pense qu'il a vraiment tourner ses scènes (après peut être a t'il piquer un peu sur Tumak)

[Alice In Oliver]

Je ne suis pas surpris de retrouver Bert I. Gordon derrière cette bisserie qui reprend, comme tu le soulignes, des stock shots de Tumak