Galerie Salvador Dalí 2

Catégorie : Art Visuel

Genre : Peinture

Année : 1930-1939

Nation : Espagne

Artiste : Salvador Dalí

Sujet : Les peintures du grand maître dans les années 30.

Galerie :

Nous continuons notre cycle dédié à Salvador Dalí avec une nouvelle galerie qui relate son travail dans les années 30. A cette époque Dalí ne fait pas vraiment l’unanimité au sein du groupe surréaliste. On le trouve fou, parfois grotesque et on l’accuse toujours de scatophilie depuis son portrait « Le Jeu Lugubre » (que j’ai abordé dans la galerie 1). Mais d’un autre côté, l’extravagance du personnage séduit, et surtout, son immense talent ne ment pas et fascine.

Depuis sa rencontre avec Gala, son imagination décuple. Cette dernière qui connaît le groupe surréaliste le met cependant en garde : « ils vont te dévorer tout cru mon petit… ». En effet, André Breton, le père du surréalisme, n’aime pas Dalí, et plus les années vont avancer, plus il va le détester. Il rejette l’amour qu’a Dalí pour sa fortune et l’argent. Il lui trouve même un surnom : « Avida Dollars » qui est une anagramme du vrai nom du peintre. Cela aurait dû froisser Dalí ? Au contraire, l’artiste se pavanera avec se surnom.    

Louis Aragon un autre pilier du mouvement, lui non plus n’apprécie pas vraiment le personnage de Dalí. En fait toutes les têtes du surréalisme. Pourquoi ce rejet ? Au-delà de la personnalité mégalomane et folle de Dalí ; ce qui fait peur aux surréalistes c’est de voir ce peintre leur saper toute leur doctrine et réinventer le surréalisme pour en faire son propre dogme. Dalí déclarait d’ailleurs : « la différence entre les surréalistes et moi, c’est que moi je suis surréaliste », de même qu’à ceux qui mettaient en doute sa santé mentale il répétait : « L’unique différence entre un fou et moi, c’est que moi je ne suis pas fou !». On ne peut que lui donner raison. Dalí va devenir l’égérie du surréalisme. Dans ces années 30, il atteint déjà une quintessence artistique qui va durer des décennies.  

C’est notamment dans cette période que vont apparaître les fameuses montres molles de même que les personnages avec les « tiroirs de l’inconscient ».

-Dormeuse, Cheval, Lion Invisible (1930)

- Les Roses ensanglantées (1930)

- La persistance de la Mémoire (1931)

- La vieillesse de Guillaume Tell (1931)

-Hallucinations partielles. Six apparitions de Lénine sur un Piano (1931)

-Pain anthropomorphe-Pain Catalan (1932)

- Phosphène de Laporte (1932)

-Symbole Agnostique (1932)

-Œufs sur le plat (sans le plat) (1932)

-Fantaisie Diurnes (1932)

- Le Vrai Tableau de « l’Île des morts », d’Arnold Böcklin à l’heure de l’angélus (1932)

-Charrette Fantôme (1933)

-Le devenir Géologique (1933)

-L’angélus de Millet architectonique (1933)

-l’énigme de Guillaume Tell (1933)

- Bureaucrate moyen atmosphérocéphale, dans l’attitude de traire du lait d’une harpe crânienne (1933)

-Méditation sur l’Harpe (1933)

-Atavisme du Crépuscule (1933)

-Le spectre du Sex-Appeal (1934)

-Métamorphose Végétale (1934)

-Affiche Surréaliste (1934)

-Ossification Matinale du cyprès (1934)

-L’angélus de Gala (1935)

-Image médiumnique-paranoïaque (1935)

-Chevalier de la Mort (1935)

-Réminiscence archéologique de l’Angélus de Millet (1935)

-Femmes à Têtes de roses (1935)

-Couverture de la revue Minotaure (1936)

-Construction Molle avec haricots Bouillis-Prémonition de la guerre civile (1936)

- Jour et nuit du corps (1936)

- Le cabinet anthropomorphique (1936)

- Table Solaire (1936)

-Cannibalisme de l’automne (1936)

-Girafe en Feu (1937)

-Le Sommeil (1937)

- Métamorphose de Narcisse (1937)

- Cygnes réfléchissant des éléphants (1937)

- Espagne (1938)

- L’image disparaît (1938)

- Impressions d’Afrique (1938)

- Apparition d’un visage et d’un compotier sur une plage (1938)

-Plage enchantée avec Trois Grâces fluides (1938)

- L’Enigme sans fin (1938)

- Excentricité Mélancolique (1938)

- L’Enigme d’Hitler (1939)

  Autres Créations :

Comments

[Alice In Oliver]

C'est discutable...

[tinalakiller]

Je confirme ce que je disais la dernière fois : j'adore les oeuvres de Dali, son style reconnaissable, ses bizarreries qui ont une réelle signification, la profondeur et le côté ludique de ses oeuvres.

[Alice In Oliver]

Encore une fois superbe ! On reconnaît tout de suite le style de Dali, entre sexualité et morbidité