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1 juin 2015

Santa Sangre

 

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Catégorie : Cinéma

Genre : Inclassable

Année : 1989

Public : Interdit aux moins de 16 ans

Durée : 1H58

Nation : Mexique

Réalisateur : Alexandro Jodorowsky

Acteurs : Axel Jodorowsky, Blanca Guerra, Adan Jodorowsky, Guy Stockwell, Thelma Tixou, Sabrina Dennison.   

Synopsis : Enfermé dans un asile d’aliénés, Fénix se rappelle de son enfance. Alors qu’il était le jeune magicien du « Circo del Gringo », fils d’Orgo le lanceur de couteaux et de Concha trapéziste et adoratrice de la secte païenne du Santa Sangre. Fénix se rappelle de son ami Aladin, de son amour d’enfance Alma, mais surtout de la femme tatouée qui courtisa son père déclenchant la colère de sa mère menant à un bain de sang. Désormais adulte, Fénix retrouve sa mère qu’il croyait morte. Tombant sous l’emprise de cette dernière, il se fait son bras armé dans sa quête meurtrière. 

 

Analyse critique :

(Attention SPOILERS !)

Aujourd’hui, je clos le cycle Panique avec un chef d’œuvre du septième art : Santa Sangre d’Alexandro Jodorowsky, réalisé en 1989. Ce film est généralement considéré par la critique comme la plus grande réussite du cinéaste chilien.

Santa Sangre marque en fait le grand retour de Jodo au cinéma. Le cinéaste n’était pas retourné derrière la caméra depuis plus de 10 ans. Pourquoi tout ce temps ? « Après avoir réalisé El Topo et La Montagne Sacrée […] je n’avais rien à dire » déclare l’artiste. Pourtant après ces deux films, Jodo avait déjà tenté de revenir au cinéma avec un projet d’adaptation de la bible de la science fiction : Dune (projet que j’ai d’ailleurs abordé sur ce blog). Après l’échec de cette entreprise, nul ne doute que le réalisateur est passé par une période très dure, car il avait l’intention de faire de Dune, son chef d’œuvre absolu. Jodo était donc un cinéaste détruit et désillusionné, comme peut en témoigner son médiocre Tusken réalisé en 1978. 

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Il se consacre donc désormais à la bande dessinée notamment avec l’Incal. Cependant, en 1989, on lui fait une offre qu’il ne peut pas refuser. Surtout quand elle émane de Claudio Argento soit le frère du grand maître de l’horreur italienne : Dario Argento. Claudio propose donc à Jodo de lui donner 800 000 dollars pour faire un nouveau film. Il est même prêt à lui laisser toute la liberté artistique. Il n’impose qu’une condition : que le film parle d’un tueur de femmes en série. Claudio Argento a donc l’idée géniale de mêler l’univers panique de Jodorowsky au cinéma d’horreur.

Jodo est partant. Et pour cause, il se centre même sur l’histoire d’un tueur mexicain. Le chilien affirme avoir rencontré le tueur en question, ce dernier avait apparemment connu la rédemption et menait une nouvelle vie.

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Jodorowsky accepte alors de faire ce film baptisé « Santa Sangre » et qui prend des directions différentes par rapport au reste de sa carrière. Contrairement à la majorité de ses œuvres, ici il se contente de rester derrière la caméra et ne joue aucun rôle. Il laisse ses fils tout interpréter.

Santa Sangre est donc une histoire pleine de larmes et de sang qui s’apparente à un vrai poème visuel.

A l’instar des deux précédents chefs d’œuvres de Jodorowsky, on peut diviser ce nouveau film en deux parties. La première nous montre Fénix qui se souvient de son enfance et la seconde concerne l’âge adulte et sa vie de psychopathe.

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Partie 1 :

Fénix est interné dans un hôpital psychiatrique. Visiblement atteint de schizophrénie, il se remémore cependant son enfance alors qu’il était magicien au « Circo Del Gringo ». Mais il se souvient surtout de ce qu’il advient de ses parents qui périrent dans un bain de sang.

Cette première partie met donc en scène un cirque. Dans le cinéma de Jodo, on retrouve souvent le monde du spectacle dont il a lui-même fait partie.  

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Parlons d’abord de la réalisation. Dés le début Santa Sangre se révèle différent des précédents films de Jodorowsky. Premièrement sur l’aspect technique, car bien évidemment le cinéma a beaucoup évolué depuis les années 70. On se souvient que les premiers films de Jodo étaient plutôt chaotiques au niveau de leur réalisation. Ici le réalisateur sait profiter des nouvelles techniques et signe une œuvre bien plus précise et travaillée sur le plan visuel. Santa Sangre ne contient donc pas les « grossièretés techniques » qu’on trouvait dans les autres.

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La mise en scène est par ailleurs superbe. Comme souvent chez Jodo, elle est très théâtrale, mais elle est ici teintée d’une poésie qu’on ne lui connaissait pas vraiment. En ce sens Santa Sangre est vraiment un film magnifique. On sent que Jodo s’est vraiment donné. L’esthétique est également éblouissante et très travaillée. Entre cette mare de sang qui fait office d’offrande pour une sainte païenne, les costumes de cirques de nos protagonistes, les couleurs choisies, Santa Sangre s’impose sans conteste comme le film le plus abouti de Jodorowsky esthétiquement parlant. Cette esthétique nous renvoie d’ailleurs à l’une des éternelles influences du mouvement Panique : le surréalisme. Et ici il est parfois même assez dalinien. Le rouge est par ailleurs assez dominant (évidemment puisqu’il est question de sang).

Dans la mise en scène on retrouve également beaucoup d’animaux qui ont tous une fonction symbolique. L’éléphant est par exemple un animal sacré et ici il symbolise peut être la sacralité de l’innocence de l’enfance.

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La violence inhérente au cinéma panique est également présente ici. On pense bien évidemment au carnage entre les parents de Fénix, mais aussi à la mort de l’éléphant. Cependant, là où la violence des précédents films de Jodo pouvait être vraiment choquante, ce n’est jamais le cas ici. Non pas que la violence de Santa Sangre vous laisse indifférent mais elle est mise en scène de façon tellement poétique qu’il est impossible de ne pas tomber sous le charme. On pouvait déjà trouver une certaine poésie dans la violence des autres films, mais ici le réalisateur pousse son concept jusqu’au bout et surtout, c’est désormais un vieil artiste accompli et expérimenté qui sait mieux gérer ce doux dosage de poésie et de violence. Mais dans cette violence on trouve aussi du gore, là encore totalement magnifié. Les giclées de sang sont de véritables canons esthétiques qui font partie intégrante de la richesse visuelle de Santa Sangre. Déjà dans cette première partie on retrouve même une violence assez proche des giallos italiens, dont Dario Argento, le frère du producteur de ce film, est le spécialiste.  

    

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Un autre bon point est la musique, elle est parfois assez expérimentale ou a des allures de sacré. On retrouve aussi des musiques de cirques qui posent très bien l’ambiance. Cependant certains champs traditionnels mexicains sont honnêtement très mal venus. Je pense notamment à la chanson « Adios Mujer » que je trouve insupportable.

Pour ce qui est du casting.

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Dans le rôle principal du jeune Fénix, on retrouve Adan Jodorowsky, alors enfant. Dans l’ensemble le gamin signe une assez bonne prestation, mais certains passages laissent à désirer. Je pense notamment à son « Please don’t die » face à l’éléphant à l’agonie et qui sonne vraiment faux. Cependant, ne soyons pas trop dur, Adan était un enfant et jouait son premier rôle. Par ailleurs il s’est beaucoup investi et a suivi la tradition du Panique en livrant non pas une prestation mais une performance. Il a donc appris la magie pour les besoins du rôle et lors de la scène ou son père le tatoue il a accepté que son vrai père, Alexandro, le pince fortement sur certaines parties du corps pour que la douleur retranscrite soit authentique. On ne peut donc que saluer le jeune acteur.

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Par la suite on retrouve Blanca Guerra dans le rôle de Concha la mère fanatique de la secte Santa Sangre. L’actrice est franchement formidable. Elle a non seulement un visage fascinant, mais incarne parfaitement cette mère belle et fatale. Sa prestation est à elle aussi assez théâtrale mais pleine de vie et de fureur. Elle est assez impressionnante.

Puis nous avons Guy Stockwell parfait pour le rôle très viril du père, qui incarne le machisme à l’état pur.

On notera aussi la prestation remarquable de Thelma Tixou dans le rôle de la femme tatouée.

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Que dire donc de cette première partie de Santa Sangre ? En réalité, l’histoire se centre ici sur le personnage de Fénix, ce jeune enfant qui va vivre un véritable traumatisme. Mais avant de subir ce choc, son enfance est déjà assez dure. Ici il est bien question d’un manque d’identité pour Fénix. Ce manque d’identité est souligné par le fait que le jeune garçon porte toujours son costume de magicien. Il n’est au final qu’un personnage de cirque. Après la mort de l’éléphant, l’illusion est brisée et Fénix perd toute identité. C’est son père Orgo qui lui en fournit une nouvelle en faisant de lui un homme par un rituel sanglant. Ainsi Fénix devient une version miniature de son père, en portant par ailleurs exactement le même costume que lui. Fénix n’est donc jamais lui-même, il n’est qu’une galerie de personnages. Mais là encore cette nouvelle fausse identité va se briser, lorsque son père va se retrouver émasculé (destruction du symbole machiste qu’il représentait) et va se suicider.

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Fénix perd donc une nouvelle fois tous repères identitaires mais cette fois ci de manière plus radicale, ce qui le mène à la folie. Il se rattache donc au dernier symbole qui reste du père, à savoir l’aigle qu’il a tatoué sur le corps. Il se met alors à se prendre pour un vrai rapace lors de son séjour en asile psychiatrique.

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Partie 2 :

Alors qu’il est adulte, Fénix est interné dans un asile. Lors d’une sortie un soir avec les internés, il rencontre une prostitué en laquelle il reconnaît la femme tatouée. Après avoir sauvagement assassiné cette dernière, il retrouve sa mère désormais amputée des deux bras et devient son véritable esclave. Ses bras deviennent ceux de sa mère, mais également son bras vengeur et meurtrier. Fénix sous l’emprise de sa mère assassine toutes les femmes par lesquelles il est attiré.

La seconde partie de Santa Sangre vient admirablement compléter la première. Après le long flash back sur le passé de Fénix, nous arrivons au temps présent.

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Là encore, on ne peut qu’être ébloui par la mise en scène. Tout comme dans la première partie, Jodo use de beaucoup de poésie et de théâtralité pour la conception de la mise en scène. Tout le film ressemble un peu à une pièce de théâtre, ce qui sous-entend l’illusion dans laquelle vit Fénix.

La violence prend une part plus importante dans ce second axe. Elle devient aussi plus directe et plus radicale à travers les meurtres de Fénix. Mais là encore, Jodo sait rendre le tout très esthétique. Pour la mise en scène des meurtres, il s’inspire évidemment des giallos italiens (il faut savoir que Santa Sangre fut vendu comme un film d’horreur). On retiendra donc le meurtre sanglant de la femme tatouée, qui est le plus évocateur en termes de giallo avec cette lumière rouge. Mais là où Santa Sangre est fascinant, c’est que plus ou moins chaque meurtre est totalement différent. Que ce soit dans l’ambiance, la tonalité où parfois la manière. Jodo ayant conscience qu’il mettait en scène un tueur en série a eu l’idée de créer une identité personnelle à chaque séquence de meurtre.

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L’esthétique est donc remarquable. On retrouve là encore l’influence du surréalisme. Je pense aux séquences entre Fénix et sa mère, mais surtout à une scène magnifique, où Fénix hallucine et voit ressortir les fantômes de son passé. Des femmes toutes blanches murmurant son nom et qui amènent un cheval qui peut faire penser au cheval blanc de l’apocalypse. Car les symboliques sont toujours aussi présentes sur le visuel. Une autre scène surréaliste en témoigne, celle où Fénix est en croix dans une position christique entouré de poules mortes. Elle souligne la position de Fénix par rapport à l’emprise de sa mère.   

Pour la musique, je dirais la même chose que la première partie. Certaines sont sublimes et créent une ambiance vraiment particulière. D’autres, comme certains champs mexicains sont à mon sens vraiment mal venues.  

 

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Au niveau du casting maintenant. 

Pour interpréter Fénix adulte, Jodo fait là encore appel à l’un de ses fils, Axel Jodorowsky. Ce dernier signe tout simplement une prestation incroyable. Son jeu d’acteur est excellent et parvient à faire rejaillir les sentiments du personnage. Axel Jodorowsky s’est impliqué lui aussi à 200 % dans ce rôle, apprenant l’art de la magie, du mime, du lancer de couteaux et du dressage pour les besoins du tournage. Axel Jodorowsky est en quelque sorte la révélation du film. Je pense qu’étant le fils du réalisateur, il a parfaitement saisi ce qu’il attendait du personnage. On est donc au-delà du stade de l’interprétation, il s’agit d’une vraie performance.

On retrouve ensuite Blanca Guerra qui reprend le rôle de la mère. C’est dans cette seconde partie qu’elle a le plus l’occasion de se mettre en valeur. Sa prestation est absolument géniale et terrifiante.

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J’ajouterai que le duo Axel Jodorowsky/Blanca Guerra fonctionne à merveille lorsqu’ils jouent ensemble.

On a également Sabrina Dennison gracieuse dans le rôle d’Alma, l’amour de Fénix, une jeune fille sourde et muette qui incarne la pureté. L’actrice base donc l’essentiel de sa prestation sur le mime et le résultant est fantastique.

Sur le fond, cette seconde partie complète donc la première. Fénix était donc en totale perte d’identité depuis les évènements qui ont traumatisé son enfance. Il retrouve une nouvelle identité à travers sa mère, même si là encore ce n’est pas la sienne. Il devient en réalité les bras de sa mère. Fénix n’est donc plus qu’un objet. Il n’est même plus disposé à penser, ses bras suivent les pensées de sa mère. Fénix n’est donc plus qu’un Martyr, une marionnette sous l’emprise d’un esprit malade.

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Pourtant il a parfaitement conscience de cette oppression, notamment quand sa mère le pousse à tuer les femmes par lesquelles il est attiré. Fénix se cherche même d’autres identités, lorsqu’il tente de devenir l’Homme Invisible sans succès. Il essaie là de se forger une nouvelle identité qui le libère de l’emprise de sa mère. Cette dernière prend d’ailleurs bien soin de le décourager dans son entreprise. On est donc pas loin de la psychanalyse freudienne. La figure maternelle devient oppressante et castratrice, comme dans le cinéma d’Arrabal. D’ailleurs le nom de la mère Concha signifie coquillage, telle la coquille qui se referme sur Fénix. Mais au final, ce dernier ne pourra se libérer qu’avec une seule identité, la sienne. Il doit redevenir lui-même. Seul l’amour d’Alma peut le ramener à la lumière.

On remarque aussi que la vision du sexe de Fénix correspond à celle que lui en a laissée son père, à savoir ce sentiment de virilité extrême. Il séduit d’ailleurs une femme en remettant le costume de son père et en la charmant au lancer de couteaux. Ce couteau qui finit par se planter dans le vagin, car pour Fénix le sexe est lié à ce couteau et donc au meurtre. Le couteau est d’ailleurs un symbole de sexualité virile.

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ATTENTION GROS SPOILERS !!!(Pour ceux qui n’ont pas vu le film, il est conseillé de ne pas lire les lignes suivantes et de se reporter à la mention « FIN DES GROS SPOILERS » plus loin).

Fénix finit par retrouver Alma, Sa mère prend alors « possession » de son corps pour tenter d’abattre la jeune fille. Mais Fénix se retourne contre Concha et la tue. Mais il réalise soudain qu’en réalité Concha est morte le soir où Orgo l’avait amputé des deux bras. Fénix avait donc sombré dans une forme de schizophrénie et imaginait sa mère comme étant toujours là.

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En réalité, on comprend que Fénix cherchait une identité à laquelle se rattacher, et les démons de son passé ont fini par resurgir à travers sa mère.

A la fin Fénix est enfin libéré, alors qu’il est arrêté par la police, il lève les bras au ciel et s’écrie « mes mains ! ». Ces mains qui sont désormais bien les siennes. Tout comme son nom l’indique Fénix renaît de ses cendres.

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Santa Sangre a donc un débat qui peut paraître proche de celui de Psychose. C’est assez paradoxal quand on sait que Jodo détestait Hitchcock. Pourtant indirectement ou pas Santa Sangre a été influencé par Psychose.   

Même si au final les enjeux ne sont plus les mêmes et que le traitement est totalement différent.

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FIN DES GROS SPOILERS !

Au final Santa Sangre est une œuvre forte qui mélange admirablement bien des genres tels que : Le drame (aussi bien surréaliste que psychologique), l’horreur, le giallo, le fantastique, le déjanté, le théâtre…

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C’est un film qui tranche assez radicalement avec le cinéma habituel de l’artiste. L’image est beaucoup plus dosée et les symboliques beaucoup moins nombreuses. Jodo ne cherche plus la satire, ou l’œuvre universelle chaotique, il veut faire une œuvre terriblement personnelle. Il déclara d’ailleurs à propos de Santa Sangre :

« Santa Sangre est de l’art animal, je l’ai fait avec mes couilles – pas ma tête… J’allais sur la soixantaine lorsque je l’ai monté ! Je ne veux pas de gloire ou d’argent du film, j’y ai renoncé il y a longtemps déjà. Ce que je voulais était un chef d’œuvre intime pour mon plaisir personnel. Mais l’art doit être public, sinon ce n’est pas de l’art du tout, et la loi dicte que l’art doit parler à tout ceux qui on choisi de regarder. Et si vous choisissez de regarder attentivement Santa Sangre, vous vous verrez, refléter dans mes larmes. »

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Mais au final, Santa Sangre partage un point commun avec tous les films de Jodorowsky, la recherche de soi même et de sa propre conscience. Ce chemin initiatique pour se découvrir que l’on retrouve dans tous les films d’Alexandro Jodorowsky.

Santa Sangre est un film de famille, une œuvre personnelle belle et forte. Un véritable poème de larmes, de sang, de folie et de tragédie. On y retrouve aussi l’influence du cinéma de Tod Browning, que Jodo n’a jamais renié.

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Santa Sangre est considéré par beaucoup de fans et par la critique comme le chef d’œuvre absolu de Jodorowsky. Pour ma part je préfère la première période du réalisateur, où il donnait aussi dans la subversion.

Mais Santa Sangre est tout simplement l’un des plus beaux films qu’il m’ait été donné de voir.      

         

 

Note : 18/20

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Commentaires
A
Clair ! De toute façon, normalement, tu cogites un long moment après le visionnage du film...
V
à Oliver: C'est sûr que c'est le genre de film où tu cogite ta chro pendant moment.
A
à vince et inthemood: je ne l'ai pas encore prévu dans mes chroniques prévisionnelles. Si je le fais, je veux vraiment lui rendre hommage comme il se doit
V
à Inthemood: N'oublions pas qu'aux dernières nouvelles c'était le film préféré d'Oliver, donc logique que tu l'aie découvert par là. C'est l'un des plus accessibles. <br /> <br /> Après pour Jodo il n'a pas non plus une filmo énorme, je pense que tu as vu l'essentiel du réal.
I
C'est LE film de Jodo que Naveton ou le Cinéma d'Olivier m'a fait découvrir. C'est pour vous dire à combien ça remonte...Le plus accessible du cinéaste, c'est sûr. Mais peut être le plus violent depuis Fando et Lys. Mais je ne suis pas spécialiste du réal. En tout cas, un film ultra coloré et spectaculaire.
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