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25 mai 2015

Dune (1974)

 

0

 

Catégorie : Cinéma

Genre : Science Fiction, Projet

Année : 1977

Public : ?

Durée : ?

Nation : France

Réalisateur : Alexandro Jodorowsky

Acteurs : Brontis Jodorowsky, David Carradine, Salvador Dalí, Orson Welles, Mick Jagger, Amanda Lear.

Synopsis : Dans une galaxie colonisée et dominée par un empereur féodal, les tensions éclatent. L’Epice, une denrée rare qui permet de décupler les capacités physiques et mentales est très convoitée. L’Epice ne se trouve que sur la planète Arrakis aussi appelée « Dune ». Entre la maison Atréides et la maison Harkonnen, une véritable guerre s’engage pour s’octroyer les ressources d’Arrakis.      

Analyse critique :

Dans la continuité de notre cycle Panique je décide d’aborder aujourd’hui un des plus grands chefs d’œuvres jamais faits, un film qu’on ne verra jamais : Dune d’Alexandro Jodorowsky.

Ce film (jamais fait) reste l’un des plus grands fantasmes cinéphiles de l’histoire du septième art. Il s’agit de l’adaptation d’un livre ultra-culte par un réalisateur ultra-étrange.

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Alexandro Jodorowsky a acquis une certaine réputation dans les années 70. Son western mystique El Topo, créateur du midnight movie a fasciné les foules en quête d’œuvres undergrounds. Après ce coup d’éclat, Jodorowsky a pu réaliser La Montagne Sacrée en 1973, qui était encore plus barré que le film précédent. Jodo fait donc partie des artistes les plus atypiques et undergrounds en vue dans les années 70.

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Le millionnaire français Michel Seydoux qui s’était chargé de distribuer La Montagne Sacrée en France (ce qui fut un succès) décida de se lancer dans la production en choisissant pour premier film une œuvre de l’artiste panique Jodorowsky. Il fit donc une offre à ce dernier en lui laissant le choix du film à faire. Jodo décida sans hésiter de faire une adaptation de Dune soit la Bible de la Science Fiction. Dune était en fait une série de livres sortie à partir de 1965 et créée par le génie Frank Herbert. Apparemment Jodorowsky n’avait pas du tout lu Dune lorsqu’il lança cette idée et s’était fié à ce qu’il avait entendu à son sujet. Après l’accord de Seydoux, l’artiste chilien se procure le livre et le lit d’une seule traite sans s’arrêter. Il est totalement conquis et prêt pour l’adaptation.

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Cependant, Jodo ne veut pas vraiment adapter Dune, il veut le réinventer. Le cinéaste déclare lui-même : « je n’ai pas l’intention de respecter le roman mais de le recréer…Pour moi Dune n’est pas plus la propriété d’Herbert que Don Quichotte celle de Cervantès ».

C’est donc dans cette optique que l’artiste fait Dune. Il ne veut pas faire un film de plus, mais bien son chef d’œuvre absolu. En réalité, avec Dune, il semble vouloir réaliser ce qu’il estime avoir raté avec La Montagne Sacrée. A savoir un film expérimental repoussant toutes les limites et qui se visionne comme un trip. Une expérience initiatique aussi bien pour l’équipe du film que pour le spectateur. Jodo ne s’en cache pas, il pense créer une sorte de drogue filmique à base d’images hallucinatoires « créant un sentiment de sacré, de liberté, avec de nouvelles perspectives capables d’ouvrir l’esprit » selon ses propres mots.

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Pour le cinéaste, le tournage sera donc une expérience initiatique. Mais une fois encore, il ne veut pas rater son coup comme avec La Montagne Sacrée. Sur ce dernier film, il avait accusé les acteurs et l’équipe d’avoir saboté cette expérience spirituelle qu’aurait pu être le tournage.

Il comprend donc que pour que Dune réussisse là où La Montagne Sacrée a échoué, il lui faut s’entourer de personnes hors du commun et assez déjantées pour le suivre.

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Dune doit donc devenir le meilleur film de tous les temps. Jodorowsky veut dépasser le légendaire 2001 de Kubrick en livrant quelque chose de totalement différent. A ce sujet il déclare : « j’étais hostile au réalisme de 2001. Je voulais tourner un véritable opéra, avec des vaisseaux spatiaux… quelque chose de baroque et d’organique ». Pourtant Jodo est forcé d’admettre la qualité du travail de Kubrick (qu’il avoue d’ailleurs adorer), il fait appel à Douglas Trumbull à l’origine des formidables effets spéciaux de 2001. Jodo veut le meilleur homme de la profession. Cependant, la philosophie et la personnalité du concepteur d’effets spéciaux passe avant tout. Au final, le réalisateur trouvera Trumbull trop vaniteux, businessman et matérialiste. Cette personnalité ne s’accordait pas avec la volonté de l’artiste de faire du tournage une expérience spirituelle. De plus Trumbull demandait des tarifs exorbitants.

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Jodo finit alors par s’adresser à Dan O’Bannon responsable des effets spéciaux de L’Etoile Noire, un film de science fiction signé « Big » John Carpenter, que Jodorowsky avait adoré.

Les deux hommes se rencontrent à Paris en 1975 et O’Bannon fait découvrir à l’artiste chilien le concept du storyboard. Jodo est conquis et décide de dresser tout le storyboard du film.

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Pour cela il fait appel au très grand dessinateur français Jean Giraud, alias « Moebius » dont il avait admiré les esquisses dans Blueberry. Lorsque les deux hommes se rencontrent, le courant passe immédiatement et Moebius se met à concevoir près de 3000 dessins pour le film. Ces œuvres sont d’une qualité incroyable et ont été répertoriées dans un album destiné aux sociétés de production. Moebius a livré un travail extraordinaire qui démontre que Dune aurait été un film à l’imagerie unique.

Mais Jodo a besoin d’autres personnes. A la base, il souhaitait un artiste dessinateur pour chaque planète. Il fait d’abord appel à Chris Foss qui a déjà travaillé pour Isaac Asimov. Foss est comme Jodo, il revendique son indépendance artistique et n’aime guère les technologies modernes qu’ils considèrent comme « l’antithèse de l’art ». Foss va créer des designs de vaisseaux spatiaux et de décors absolument ahurissants. Il conçoit notamment des vaisseaux pirates et surtout les décors de la planète de l’empereur de la galaxie qui, pour le film, aurait été une planète en or avec le palais de l’empereur lui-même doré de fond en comble. La richesse visuelle des créations de Foss ne peut que faire saliver.

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Mais l’une des meilleures rencontres de Jodorowsky reste celle de H.R. Giger, un artiste au talent incroyable qui au vu de son univers trash et ténébreux est choisi pour créer les décors de la planète des Harkonnens (les méchants de l’histoire).

Tous ces artistes correspondent au profil recherché par Jodo. A savoir des créateurs marginaux prêts à rentrer dans son trip mystique.

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Après avoir trouvé les graphistes, il faut d’occuper de la Bande originale. Là encore Jodo vise haut. Il pense carrément confier la musique de son film au groupe mythique Pink Floyd. Ces derniers avaient d’ailleurs déjà travaillé dans le cinéma (avec Michelangelo Antonioni et Barbet Schroeder). Lorsqu’il va les rencontrer à Londres, les membres du groupe mangent des hamburgers et se montrent apparemment très distants et malpolis envers le réalisateur chilien. Celui-ci s’énerve alors en les accusant de ne pas réaliser la grandeur de sa proposition de tourner dans « le film le plus important de l’histoire de l’humanité ». Aujourd’hui Jodorowsky qualifie sa crise de nerf de « sainte colère », puisque le groupe se montrera soudainement plus respectueux et parlera avec Jodo qui leur fera visionner La Montagne Sacrée parvenant ainsi à les convaincre de faire Dune avec lui. Cependant, le batteur du groupe Nick Mason a toujours nié cette histoire et affirme que le groupe avait apprécié El Topo, admirait Jodo et par conséquent ne se serait jamais mal conduit envers lui. Il ajoute n’avoir jamais vu La Montagne Sacrée. Quoiqu’il en soit Jodorowsky et les Pink Floyds se retrouveront à Paris pour conclure le contrat. L’artiste chilien décrit « une discussion serrée » qui finit par désigner les termes du contrat : le groupe composera la majorité de la BO du film en concevant un double album intitulé « Dune ».

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Après ça, Jodo décide également de faire appel au groupe de rock français Magma pour concevoir la BO des Harkonnens.

L’équipe se forme peu à peu, maintenant il lui faut réunir le casting.

Pour interpréter le rôle principal du jeune prince Paul, le réalisateur pense tout simplement à son jeune fils Brontis alors âgé de 12 ans mais qui doit en avoir 15 au moment du tournage. Jodorowsky affirme vouloir former son fils comme l’aurait fait le Duc Leto dans l’histoire. Il fait appel à Jean Pierre Vignau, un maître des arts martiaux qui va l’initier au Ju-Jitsu, au Karaté et à l’Aïkido. Le jeune Brontis va même apprendre à manier les armes blanches. C’est 6 heures d’entraînement par jour, sept jours sur sept et cela va durer deux ans. Brontis décrira cet entraînement comme très intense physiquement.

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Ensuite, pour interpréter le Duc Leto, il pense à David Carradine, qui a une très bonne condition physique pour le rôle.

Mais le rôle qui fascine le plus Jodorowsky est celui de Shaddam Corrino IV, l’Empereur de la Galaxie. Pour le coup le cinéaste veut carrément le grand peintre surréaliste Salvador Dalí. Pour Jodo, Dalí sera parfait pour le rôle de cet empereur qui dans sa version vit dans une planète artificielle en or avec un palais également en or et à l’architecture illogique. Jodorowsky rencontre le peintre à New York. Ce dernier n’a pas vu les films du chilien mais en a entendu énormément de bien. De plus, Jodorowsky venant du mouvement surréaliste, il a de quoi plaire à Dalí. Les collaborateurs du cinéaste diront qu’entre Jodo et Dalí, c’était un vrai jeu pour savoir qui serait le plus surréaliste et loufoque. Mais à ce niveau là,  Jodo est tombé sur un poids lourd bien plus barré que lui. Dalí pose ses conditions. Selon une anecdote, il aurait exigé que le trône de l’empereur soit des toilettes entourées de deux statuts de dauphins : l’un par lequel sortirait l’urine, l’autre par lequel sortirait la merde. Mais surtout, Dalí est mégalo et aime l’argent. Il veut devenir l’acteur le mieux payé de l’histoire du cinéma : 100 000 dollars par heure pour un tournage de sept jours. Dalí estimant que Dieu a fait l’univers en sept jours et que lui, Salvador Dalí, n’est pas moins que Dieu.

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Jodo commence à se demander si le peintre est la bonne solution. La muse de ce dernier, Amanda Lear, avertit le cinéaste que Dalí risque de détruire le film en se montrant sans cesse plus exigeant. Jodo propose d’ailleurs à Lear le rôle de la princesse impériale Irulan. Cependant cela ne diminue pas le tarif du peintre. Seydoux va alors avoir une idée. Il demande à Jodorowsky de réduire le rôle de Dalí à quelques minutes de films (entre 3 et 5 minutes) et il propose au peintre de le payer 100 000 dollars à la minute utile. Cela permet à l’artiste surréaliste d’être encore davantage l’acteur le mieux payé au monde mais paradoxalement cela permet aussi à la production d’économiser des dollars qui se seraient perdus dans des heures de tournages inutiles. Le rôle de l’empereur est donc confié au grand Dalí.

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Pour ce qui est du rôle du baron des Harkonnens, Jodo ne pense pas moins gros, il veut le faire interpréter par un géant du cinéma et l’une de ses idoles : Orson Welles. Ce dernier avait grossi de façon démesurée et Jodo le trouvait donc parfait pour le rôle, étant donné que le Baron est tellement gros qu’il doit se déplacer avec des suspenseurs. Pour le coup, l’artiste chilien rencontre Welles à Paris et lui promet de faire venir le cuistot de son restaurant préféré sur le plateau pour lui cuisiner tous les plats qu’il veut sur le tournage. Welles est d’accord.

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Mick Jagger le célèbre membre des Stones accepte lui aussi de rejoindre ce casting totalement atypique.

Vous l’aurez compris, Dune suinte la démesure. Jodo qui devait à la base faire un film de trois heures (déjà long) veut désormais une œuvre de plus de quatorze heures ! Il est évident que ce film est appelé à devenir une date majeure dans le septième art. Peut être le plus grand chef d’œuvre de l’histoire du cinéma. Rien que les scènes évoquées dans le story-board font rêver. Que ce soit la découverte d’Arrakis, La naissance cosmique de Paul ou encore la torture de Leto et bien d’autres encore.

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Jodorowsky et Moebius ont conçu un véritable album de plusieurs milliers de pages qu’ils font circuler à Hollywood. La plupart des studios qui les reçoivent avouent trouver le projet merveilleux mais ne veulent pas prendre un tel risque. Jodorowsky leur fait peur, ils connaissent son cinéma et le prenne pour un fou et par conséquent un indigne de confiance. De plus, la Science fiction n’est plus vraiment un gage de succès depuis 2001 : L’Odyssée de L’Espace.

Quant au personnage de Dalí, il soutient publiquement Franco en Espagne, ce qui le place dans une situation délicate, notamment envers Jodorowsky qui est originaire du Chili alors en proie à la dictature de Pinochet.

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Frank Herbert, l’auteur de Dune, n’est également plus très chaud pour l’adaptation face à l’ambition démesurée du projet. Il se retire de la partie, menant ainsi indirectement à la dispersion de l’équipe. Jodo sera anéanti, il mettra cela sur le dos d’Hollywood déclarant : « Ce devait être un lancement international, avec pas moins de 2000 salles aux Etats-Unis. Les américains ont refusé de collaborer car ils ne voulaient pas voir sortir une production française de même niveau que les leurs ».

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Nul doute que cet échec a considérablement miné Jodorowsky. Dune devait devenir son chef d’œuvre absolu. Une expérience totale et une nouvelle façon de faire du cinéma. Ce qui a dû également frustrer Jodo en plus de l’échec, c’est de voir son travail (qu’il avait mis en circulation à Hollywood) repris par d’autres. Beaucoup vont puiser dans les archives de Dune, comme George Lucas pour La Guerre des Etoiles, Ridley Scott pour Alien et même Steven Spielberg pour Les Aventuriers de L’Arche Perdue. Pour Jodo ça devait être le désespoir. A mon avis il ne l’a jamais vraiment digéré. Il mit d’ailleurs sa carrière de cinéaste en stand by se contentant du médiocre Tusken en 1980.

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Cependant Moebius l’aida à se consoler, considérant que Dune n’était au contraire pas un échec. « La préparation a été un moment merveilleux. Nous étions euphoriques ! » déclare le dessinateur. Car oui, le travail de Dune ne sera pas utile qu’aux autres, Jodo et Moebius l’utiliserons énormément pour leur BD L’Incal. C’est comme ça que Jodo a peut être pu plus ou moins digérer l’échec. Lui-même dit que sans cet échec, il ne se serait jamais lancé dans la BD qu’il adore.

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Plus tard, en 1984, David Lynch parviendra à réaliser une adaptation de Dune qui n’a que peu de choses à voir avec le projet que Jodorowsky avait en tête. Cela aurait pu tuer Jodo, mais à la découverte du film il eu un sentiment de soulagement. Il reconnaît lui-même ce sentiment comme méchant et déclare «Je pense que David Lynch est un cinéaste fantastique. Quand je suis allé voir le film (je raconte toujours cette histoire avec un certain plaisir), j’étais vert de jalousie. Mais ensuite…Ça m’a fait tellement plaisir que ce film soit si mauvais ! Du coup je revivais ! Parce que si David Lynch avait réussi Dune comme ses autres films, je n’aurais pas survécu. ». Effectivement le Dune de Lynch est assez médiocre (bien qu’il ait ses défenseurs).

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C’est pourquoi d’ailleurs, on ne considère pas le projet de Jodo comme abouti, car son Dune aurait été unique et n’aurait rien eu à voir avec celui de Lynch.

Que dire alors d’un tel projet ? Clairement, quand on voit les travaux préparatifs, on ne peut que saliver et fantasmer sur ce qu’aurait du être Dune. Peut être le chef d’œuvre absolu du cinéma. Mais ce film était-il viable ? Honnêtement, le réalisateur a beau s’appeler Alexandro Jodorowsky, il me paraît clair et évident qu’il se serait littéralement brisé les os sur un tel projet. Un film de quatorze heures avec Dalí, Welles, Carradine, Jagger au casting ? Pink Floyd et Magma à la musique ? Des décors immenses demandant des budgets colossaux ? Un tournage vécu comme une expérience mystique ?  Franchement je n’y crois pas, un tel projet est ingérable et inévitablement destiné à se casser la gueule. Même le plus grand réalisateur finirait par jeter l’éponge. A mon avis, le film aurait été une catastrophe qui se serait arrêté en cours et Jodo serait devenu fou. Ce projet ne me paraît donc nullement viable en le resituant à l’époque, et il l’est encore moins aujourd’hui alors que Jodo a largement dépassé les 80 ans et que le cinéma est devenu une industrie calibrée.

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Au final, il vaut mieux que Dune soit resté au stade de projet fantasque. Quelque part le film existe bel et bien dans l’esprit des fans et contient une certaine matérialité dans le sens où il a influencé plusieurs œuvres.       

Toujours est il que Dune est peut être le plus grand film  à n’avoir jamais vu le jour.

 

Note Projet : 20,5/20

Note Viabilité : 0/20

 

Bonus : Les Fils d’El Topo

 

a

 

Dune n’a pas été le seul projet de Jodorowsky. Le réalisateur a aussi travaillé sur une suite de son film légendaire El Topo. Ce film, c’est Abel Caïn aussi connu sous le nom de Les Fils d’El Topo. L’histoire se déroulait dans un monde dévasté par une catastrophe nucléaire. Seul une petite île paradisiaque, sur laquelle est enterré El Topo, a échappé à la catastrophe. Cette île est mystique car toute tentative pour y pénétrer mènerait à la catastrophe. Derrière lui, le pistolero a laissé deux fils : Abel et Caïn. Ces derniers furent séparés à leur naissance pour éviter qu’ils s’entre-tuent. Mais lorsque le corps de leur mère est volé par des bandits, les deux frères s’unissent et décide de retrouver le corps maternel pour le ramener sur l’île et l’enterrer à côté de celui d’El Topo. Mais une malédiction d’abat sur eux.

b

Ce projet fascinant est né à la fin des années 90, Jodorowsky alors déçu de sa dernière expérience cinématographique Le Voleur D’Arc en Ciel, a l’idée de ressusciter El Topo. Une affiche de promo est crée et Jodo pense faire interpréter les deux fils d’El Topo par Marilyn Manson et Johnny Depp. Cependant, le réalisateur ne trouve aucun financement. En 2009, il évoque à nouveau le projet et pense finalement se dispenser de stars du cinéma, pour confier le rôle principal à son fils Axel Jodorowsky. Le cinéaste affirme avoir trouvé des producteurs russes prêts à financer son projet. Il estime que les fonds doivent être débloqués entre 2011 et 2012. Mais finalement, Jodo choisit de faire La Danza de La Realidad avec Michel Seydoux, qui était justement son ancien producteur du projet « Dune ». Tout comme ce dernier, Les Fils d’El Topo ne semble plus avoir de chances de voir le jour.        

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Commentaires
V
à Nicos: Perso je n'ai pas accroché au film de Lynch. Le projet de Jodo était passionnant mais à mon avis voué à l'échec.
N
J'avais quand même assez apprécié le film de Lynch mais je trouve que le projet de Jodorowsky semblait passionnant.
A
à vince: Ca reste tout de même un classique du genre et franchement, un très bon film
B
Preuve en est avec Jodo, Moebius a fait l'Incal. Par contre le pauvre Dan O'Bannon s'est payé une sacrée dépression et ce n'est pas le foutage de gueule d'Alien qui l'a aidé...
V
à Borat: Comme le dit Moebius le travail n'a pas été complètement inutile et il est peut être mieux qu'il soit devenu le fantasme qu'il soit devenu aujourd'hui, car même avec un bon budget, ce n'est pas seulement une question d'argent. Ce que Jodo voulait faire était voué à l'échec.
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