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4 mars 2015

Barry Lyndon

 

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Catégorie : Cinéma

Genre : Drame Historique

Année : 1975

Public : Tous Publics

Durée : 2H58

Nation : Royaume Uni

Réalisateur : Stanley Kubrick

Acteurs : Ryan O’Neal, Marisa Berenson, Patrick Magee, Hardy Krüger, Léon Vitali.

Synopsis : Redmond Barry, jeune homme naïf, issu d’une famille appauvrie de la bourgeoisie irlandaise, est amoureux de sa cousine. En apprenant que cette dernière doit se marier avec un officier britannique, il défie ce dernier en duel et l’abat. Il doit alors prendre la fuite. Il part dans des aventures qui vont lui faire perdre son innocence. S’engageant dans l’armée britannique puis prussienne, il sert ensuite d’assistant à un joueur professionnel. Mais finalement, l’amour renaît en lui quand il rencontre lady Lyndon, jeune femme riche et titrée, à travers laquelle il parviendra à la fortune et à la gloire devenant Barry Lyndon. Mais rien n’est éternel. 

 

Analyse critique :

(Attention SPOILERS !)

Nous continuons notre cycle dédié à Stanley Kubrick avec l’un des plus beaux films du cinéaste, j’ai nommé Barry Lyndon. Cette œuvre qui n’est pas la plus citée, a un statut assez particulier dans la filmographie de Kubrick. Quelque part, il est le dernier de sa période d’apogée.

Le cinéaste est devenu une superstar entre les années 60 et 70. Des films comme Docteur Folamour, 2001 : L’Odyssée de L’Espace et surtout L’Orange Mécanique lui ont permis de bâtir sa réputation de génie gourou de cinéma, pondant des œuvres complètement folles et hors normes. Beaucoup le considèrent déjà comme le grand maître du septième art à l’époque. Kubrick, qui jouit d’une liberté totale sur chaque film, est sollicité par tous les studios, ce qui est incroyable. Alors que les autres réalisateurs se battent pour un peu de liberté, lui en jouit à volonté avec tous les pontes d’Hollywood. Il est à son apogée.

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C’est pourquoi, pour lui, est venu le moment de lancer un projet qui lui tient à cœur depuis longtemps : un film sur Napoléon. C’est un projet fort ambitieux pour lequel Kubrick a réuni des moyens et des documents colossaux. Seulement voilà. La MGM qui devait initialement produire le projet est en train d’être vendue lambeau par lambeau. Kubrick se tourne vers la Warner avec laquelle il a fait son dernier film et entretient de bonnes relations. Mais la Warner n’est pas prête à s’engager dans ce biopic de Napoléon. Premièrement, le budget gigantesque qu’il requiert les effraye. De plus, ils pensent que le public ne s’intéresse pas aux films historiques condamnées à faire un flop. Pour enfoncer le clou, le film Waterloo réalisé par Sergueï Bondartchouk en 1970 avec Rod Steiger et traitant du sujet Napoléon,  a été l’un des plus gros flops de l’histoire du cinéma américain. Personne ne veut donc suivre Kubrick dans cette aventure. Le cinéaste a beau avoir Hollywood dans sa poche, le projet est tellement ambitieux qu’il dépasse l’entendement. Le réalisateur comprend qu’il doit encore fait un coup d’éclat pour gagner la confiance totale des studios. Il décide de réaliser une œuvre dont l’action pourrait se dérouler au XVIIIème siècle, pour prouver aux studios qu’un film historique peut obtenir du succès surtout s’il est dirigé par Stanley Kubrick. Il décide alors d’adapter le livre The Memoirs of Barry Lyndon écrit par William Makepeace Thackeray. Un roman picaresque qui l’intéresse beaucoup.

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Il se lance alors dans un tournage qui se déroulera en Irlande. De grands moyens sont mis en place et un grand nombre de figurants sont pris pour le film. L’équipe comptait 170 membres et le budget s’élevait à 11  millions de dollars. Le tournage ne sera pas de tout repos. Kubrick recevra des menaces de l’IRA qui n’apprécia pas le fait qu’il fasse défiler des troupes britanniques sur le territoire irlandais. A cette époque, la situation était tendue. Personne n’avait oublié le « Bloody Sunday » et les attentats se multipliaient.

On suit donc les traces d’un jeune aristocrate qui doit fuir après avoir tué en duel un officier britannique. Une grande aventure commence pour le jeune homme qui va beaucoup évoluer. Ce chemin le mènera vers Lady Lyndon, la gloire, la fortune et la chute.

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Une fois de plus, Kubrick signe une réalisation exceptionnelle. La beauté visuelle de Barry Lyndon frappe d’entrée de jeu. L’esthétique est très travaillée comme dans son dernier film mais dans un style complètement opposé. Le cinéaste sait remarquablement bien jouer sur les couleurs et il d’offre une riche palette de canons magnifiques. En réalité, chaque image du film ressemble à un tableau d’époque. Certains ont même émis la thèse que Kubrick aurait carrément recopié visuellement des tableaux. Aucun historien de l’art n’a pu cependant affirmer cet argument preuve à l’appui. Mais une chose semble sûre, Kubrick a été très influencé par ces tableaux. Barry Lyndon s’apparente donc vraiment à une peinture d’époque en mouvement. Rarement au cinéma on a atteint un tel niveau visuel. Et le résultat est vraiment magnifique.  

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Par ailleurs, pour rester toujours sur le visuel, avec Barry Lyndon, Kubrick réalise ce qui est sans doute sa meilleure performance technique. Le cinéaste a été très calculateur et a pensé chaque image d’un point de vue technique. Pour être sûr de toucher la perfection visuelle, il a utilisé un objectif de caméra mis au point par la NASA, baptisé le O,7 F Zeiss, qu’il a adapté sur son propre outil. Il a également eu l’idée géniale de relier une caméra vidéo à une caméra cinématographique pour obtenir une image nette. On sait même qu’il s’est procuré trois vieilles caméras d’époque d’un musée qu’il a réutilisées. Dans les années 70, personne ne voulait de ces caméras. Après le film, beaucoup de réalisateur feront des pieds et des mains pour en retrouver. Une nouvelle preuve du talent visionnaire de Kubrick.

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Tout ce matériel lui permet de réaliser une mise en scène ambitieuse. Une idée marqua particulièrement les esprits, celle de filmer les scènes à la lumière naturelle de l’époque, à savoir : les bougies. Là encore le rendu est sublime. Quant à la mise en scène en elle-même, elle est remarquablement travaillée et ingénieusement réglée. Je pense notamment aux scènes des duels qui obéissent à un véritable rituel. Il y’a également une séquence magnifique qui est celle où Barry embrasse pour la première fois lady Lyndon.

On se souviendra aussi de la scène de boxe où Kubrick fait appel à son expérience de Day of the Fight pour nous livrer un travail remarquable.

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Il y’a également beaucoup de séquences spectaculaires. Les scènes militaires qui sont vraiment impressionnantes avec ces armées en mouvement. Cela peut donner un aperçu de ce qu’aurait pu être Napoléon. La façon que Kubrick a de filmer l’Irlande est également magnifique et digne de celle de John Ford. Mais de façon générale, le cinéaste réalise une véritable fresque sur l’Europe de l’époque et le portait est franchement radieux. Les décors ont été très bien choisis et travaillés. Sur ce point là, Barry Lyndon pousse très loin le genre du film historique. Chaque image s’engage à être une restitution le plus juste possible du climat de l’époque.

Les travellings sont également toujours aussi beaux chez Kubrick. On retrouve aussi le parallélisme visuel récurrent de son cinéma qui chez lui est toujours synonyme de beauté et devient un véritable canon esthétique.

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A noter que pour la narration du film, le réalisateur emploie à nouveau une voix off, un procédé qu’il a déjà souvent utilisé. En l’occurrence dans le livre original, c’était déjà le personnage principal qui narrait l’histoire. Kubrick aurait pu simplement reprendre ce concept, mais ici il a choisi d’utiliser une voix neutre. Un choix au final assez judicieux. 

Mais la mise en scène peut également s’appuyer sur une BO superbe. La bande originale est en réalité composée essentiellement de musiques classiques. Là encore, c’est un procédé qu’utilise Kubrick depuis 2001 : L’Odyssée de L’Espace et qu’il a poussé à son paroxysme dans L’Orange Mécanique. Ici il en a encore joué avec brio. Au programme, du Haendel, du Bach,  du Schubert, du Vivaldi, du Mozart et bien d’autres encore. La musique accompagne directement chaque image, à tel point que certaines scènes tiennent vraiment de la comédie musicale. Dans L’Orange Mécanique, la musique classique était interne au film. Ici au final c’est aussi le cas car chaque musique se rattache à ce portrait de l’époque.

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Quelque part, Barry Lyndon est une fresque cinématographique incroyable qui mêle musique classique et peinture d’époque.   

Mais le film peut aussi compter sur un sacré casting.

Le rôle principal de Redmond Barry est confié à Ryan O’Neal. Ce choix correspond plus que probablement à une volonté des studios. En effet, ces derniers d’abord réticent à produire un film historique, genre qu’ils considéraient comme peu vendeur, ont sans doute préféré assurer leurs arrière en faisant appel au nouveau jeune premier de l’époque qui était Ryan O’Neal. Ce dernier était en effet devenu l’une des stars les plus en vue depuis le succès de Love Story. Ici, O’Neal signe ce qui est sans aucun doute  la meilleure prestation de toute sa carrière. Il interprète un jeune homme naïf, qui va devenir un escroc habile puis un homme riche, puissant et cruel. Ce qui est remarquable dans sa prestation, c’est donc l’évolution du personnage. L’acteur parvient véritablement à doser son jeu pour nous faire ressentir ce changement. J’ignore dans quel ordre les séquences de Barry Lyndon furent tournées mais généralement le tournage ne suit pas l’ordre chronologique, ce qui renforce le niveau de la performance de Ryan O’Neal. L’acteur sait rendre son personnage tantôt touchant, tantôt détestable. Il sait aussi véhiculer beaucoup d’émotions, notamment lors de la mort du fils (bien que franchement j’avoue que la mort de ce putain de gosse ne me fait ni chaud ni froid)  ou dans celle où Barry avoue à son employeur être un espion.

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On a ensuite Marisa Berenson dans le rôle de Lady Lyndon. L’actrice a un visage fascinant et délivre une prestation absolument superbe et touchante. Elle représente un certain paradoxe. Une femme très fortuné et de pouvoir qui pourtant n’est qu’une victime dans le fond. Victime de sa fortune qui la place entre les mains des hommes les plus ambitieux et les moins scrupuleux qui convoitent son argent. Elle est condamnée à voir son mari la tromper impunément. Marisa Berenson parvient vraiment à créer cette fragilité. Sa prestation est une fois de plus remarquable. Je pense notamment à la scène où elle tente de se suicider en s’empoisonnant sans succès. Cette scène est vraiment atroce et le jeu de l’actrice est incroyable. Elle aussi trouve sans aucun doute le plus grand rôle de sa carrière.

Ensuite pour les seconds rôles, nous avons Patrick Magee qui avait déjà travaillé avec Kubrick dans L’Orange Mécanique. Il joue ici le chevalier de Balibari. Magee trouve également le rôle de sa vie. Son visage avec son cache œil est inoubliable. Il interprète un joueur professionnel et un escroc rusé et habile. Son personnage sera assez déterminant dans le parcours de Barry.

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Pour le personnage de Lord Bullington adulte, Kubrick fait appel à Léon Vitali qui délivre une très bonne prestation. Lord Bullington est quelqu’un à la fois faible et quelque peu couard qui apparaît dépassé par le monde cruel qui l’entoure. Cela dit il a clairement des raisons de haïr du fond du cœur le personnage de Barry. Il est quelque part son ennemi juré alors qu’il n’est encore qu’un enfant. On peut aussi noter sa relation avec sa mère qui est limite incestueuse. Léon Vitali sait parfaitement doser sa prestation. Il parvient vraiment à créer un personnage faible et pathétique qui parfois montre aussi de l’audace et du courage. C’est donc un personnage terriblement humain qui parviendra à provoquer la chute de Barry. Difficile de dire en fait, si Lord Bullington est attachant ou détestable et c’est ce qui en fait peut être le personnage le plus original du film. L’acteur Léon Vitali s’est d’ailleurs très bien entendu avec Kubrick et par la suite il suivra le cinéaste dans toute sa carrière en tant qu’assistant ou collaborateur. Vitali est donc lié à Kubrick.

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Sur le casting, on peut aussi noter la présence de l’acteur allemand Hardy Krüger, qui interprète un officier de l’armée prussienne.        

On a donc un casting de très haute volée.

Pour ce qui est du fond, Barry Lyndon est un film proprement fascinant. En fait, des films montrant un homme ambitieux atteignant les plus hauts sommets pour mieux chuter, il y’en a des tas. Mais ici ce qui fait l’originalité, c’est bien évidemment le contexte dans un premier temps. A savoir ce décor du XVIIIème siècle dans une Europe en Guerre. Mais c’est aussi l’évolution du personnage qui est peu commune. D’habitude, le genre de film mettant en scène ces personnages qui montent très haut avant de retomber, annonce la couleur assez vite et dés qu’on est en contact avec le protagoniste principal on comprend que le gars a de l’ambition et veut atteindre les sommets (que ce soit dans Citizen Kane ou Scarface par exemple). Mais ici, c’est différent, car au début Barry apparaît plutôt comme un jeune homme naïf qui va devenir un dur à cuire grâce à toutes les péripéties de sa vie. Quelque Part, c’est une série de mésaventures ahurissantes qui finissent par l’amener à la gloire. Parfois même, c’est ses faiblesses qui vont jouer en sa faveur.

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Dans cette première partie de la vie du personnage on peut retrouver un petit peu le ton de Candide. Ensuite il atteint le pouvoir, certes grâce à son habilité acquise lors de ses aventures, mais aussi avec beaucoup de chance. On retrouve quelque part l’influence des échecs si propre au cinéma de Kubrick. Tout est une question de stratégie mais aussi de beaucoup de chance. Cette chance qui est quelque part illustrée par les nombreuses scènes de jeu tout au long du film. Mais durant ces parties, les protagonistes trichent. Barry aussi trichera beaucoup pour arriver là où il est.  

  

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C’est ce qui rend Barry Lyndon fascinant et terriblement humain. A aucun moment on a l’impression de voir un homme véritablement hors du commun. C’est juste un individu qui, contraint de survivre dans un monde cruel, se trouve une place comme il peut. Là encore, l’évolution du personnage est remarquable et très bien amenée. Le tout est très subtil, mais à la fin du film, on réalise à quel point Barry a changé par rapport au jeune homme qu’il était au début du film. Plutôt naïf au départ il est devenu véritablement cynique.

A l’image du film par ailleurs, qui est lui aussi d’un terrible cynisme. La fin est très évocatrice à ce niveau. Barry est arrivé là où il est arrivé par la malice et le vice et à la toute fin du film, il fait le seul bon geste de sa vie qui lui coûte tout. On peut difficilement imaginer plus cynique.   

  

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Il revient à la case départ dans son Irlande natale. Quelque part on pourrait presque croire qu’il ne l’a jamais quitté et que tout cela n’était qu’un rêve.    

Barry Lyndon est donc une œuvre passionnante qui aborde des thématiques très intéressantes.

A sa sortie en 1975, le film est un triomphe critique. Il recevra même 4 oscars et au vu de ses qualités, on peut dire que c’est mérité. En revanche, il fera un bide auprès du public. Barry Lyndon ne marchera nulle part excepté en France. Au final c’est le plus grand échec commercial de la carrière de Kubrick. Comment l’expliquer ?

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Plusieurs facteurs entrent en compte. Premièrement, on peut dire que le film est assez long (près de trois heures) ce qui ne plaît pas forcément au public. Ensuite comme l’avaient prédit les studios, les films historiques n’intéressaient guère les gens à l’époque. Mais pour ma part l’échec de Barry Lyndon s’explique par un changement de ton radical.

Pour tout avouer la première fois que je l’ai vu, j’ai certes été ébloui par sa beauté visuelle, mais je ne l’ai pas beaucoup aimé. Tout simplement parce que je trouvais que le film était au final peu Kubrickien. En réalité, il n’en est rien, mais Barry Lyndon est l’un des films les plus sobres du cinéaste, l’un de ceux qui est le moins teinté par la folie que l’on retrouve dans son cinéma. Au final Après L’Orange Mécanique, le public attendait un nouveau film barré et trash de la part du réalisateur et Barry Lyndon a pris tout le ponde à contre pied. Cela montre pourtant la capacité incroyable qu’a Kubrick à se renouveler. Spielberg dit d’ailleurs de lui que c’était un caméléon. Cela dit, on peut toujours trouver des similitudes visuelles d’un film à l’autre.

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Pour autant, Barry Lyndon sonne comme un glas pour le réalisateur. Ce film qui devait convaincre les studios de produire Napoléon poussera au contraire le projet vers sa chute définitive.

Avec le temps pourtant, Barry Lyndon, comme beaucoup de films de Kubrick a fini par être réévalué et il fait désormais partie des crus très appréciés de sa filmographie, bien qu’au final ce n’est jamais celui qu’on l’on a tendance à citer en premier.  Martin Scorsese a souvent témoigné son admiration pour ce film là en particulier dans la filmographie de Kubrick.

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Barry Lyndon est donc une œuvre qui fut sous estimée et qui se révèle être une fois de plus un chef d’œuvre absolu et le dernier film de l’apogée de Kubrick. Certes le cinéaste fera d’autres chefs d’œuvres par la suite, mais sans jamais atteindre la puissance des œuvres auxquelles il a donné naissance entre 1964 et 1975.    

Barry Lyndon est une nouvelle merveille dans la filmographie de Stanley Kubrick et un chef d’œuvre incontournable pour les cinéphiles.

 

Note : 20/20

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Commentaires
B
L'excellence est indèpassable. ;) Mais clairement il y a un vrai manque. Le problème étant qu'il y a toujours des fresques de ce type mais le niveau d'excellence est tellement bas. Le peplum par e x est devenu tellement bourré de cgi à la con.
V
à Borat: Et quelque part c'est paradoxalement des chefs d’œuvres comme Barry Lyndon qui sont "responsables" du manque de fresque historiques sur les écrans.
B
Déjà que Roland Emmerich s'est viandé avec son meilleur film (Anonymous où il revenait sur les racines de Shakespeare) je n'ose imaginer. Par ex l'adaptation de MacBeth avec Michael Fassbender et Marion Cotillard galère pour sortir.
V
à Borat: oui puis en plus sur un film historique je pense que ce serait difficilement concevable. Puis là il s'agit de vraies expérimentations, le tournage à la lumière naturelle, ça a plus de gueule que le dernier CGI en date
B
Et il est fascinant de voir cela durant 3h. Aujourd'hui on ne pourrait plus le faire. Hollywood n'entreprendrait jamais de faire une fresque de 3h sur un type qui monte et descend en société. Ni avec toutes les expérimentations de Kubrick et ce malgré que Warner fut un soutien depuis Lolita.
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